Pour une nouvelle majorité au Sénat

Notre pays se porte mal. La confiance dans le Président de la République et son gouvernement n’a jamais été aussi faible depuis 1958. L’opposition traverse une crise qu’il ne faut pas nier, qui nécessite de retrouver les voies de l’exigence. Le gouvernement Valls à peine constitué que déjà trois Ministres, et non des moindres, quittent le navire. Il en résulte une forme de discrédit de la vie publique.

Nous mesurons dans notre département, dans nos villes et nos villages combien les français et les élus locaux sont en attente de stabilité, de confiance et de compétence.

C’est dans ce contexte que les délégués sénatoriaux, essentiellement des élus de proximité, vont choisir leurs sénateurs. Ce sont eux, les élus locaux, qui gardent la confiance des français. Ce sont eux qui vont se prononcer pour choisir le nouveau Sénat.

Ce « nouveau Sénat » doit s’affirmer comme un bloc de stabilité.Or l’alternance manquée de 2011 a affaibli cette assemblée. Le Président du Sénat et la majorité d’aujourd’hui paraissent ne plus sentir le pouls des territoires qu’ils sont sensés représenter. En deux ans, aucun texte n’a porté leur empreinte.Les conditions récentes d’élaboration et de présentation des textes de la réforme territoriale nous font mesurer combien le Sénat pourrait jouer plus pleinement son rôle s’il n’était paralysé par une absence de majorité cohérente, une présidence prise entre le marteau et l’enclume, un gouvernement qui ne l’écoute pas.

Cela ne rend que plus important le scrutin du 28 septembre prochain qui appelle que nous soyons rassemblés et totalement engagés aux côtés de candidats sérieux et compétents, proches de nos préoccupations quotidiennes, implantés au cœur de nos territoires ruraux, pour faire basculer la majorité sénatoriale et proposer un projet qui impulse de la force, de la voix au Sénat, au service de notre pays.

Notre responsabilité est majeure, à la fois pour redonner « des couleurs et de la confiance » à l’opposition nationale mais aussi pour s’opposer à la politique erratique du Président de la République, qui conduit notre pays dans l’impasse et que rejettent très majoritairement et en dehors de tout clivage politique nos concitoyens.

Nos nouveaux Sénateurs, en particulier ici en Dordogne, doivent être perçus par le terrain comme les représentants de la diversité et de l’harmonie de notre pays, comme les garants de l’équilibre entre la France des villes et celle des campagnes, porteurs de nouvelles propositions puisées au cœur de la ruralité.

Jean-Jacques de Peretti et François Roussel l’ont rappelé ces dernières semaines sans relâche. Il y a une France, dont nous faisons partie, qui a le sentiment d’être abandonnée. Il y a une France des marges et des périphéries qui se sent oubliée. Il y a une véritable prolétarisation de la ruralité qui gagne nos campagnes, nos collectivités, nos entreprises, nos foyers, nos services publics…

Mieux que quiconque, nous savons pourtant qu’il y a une France des innovations enracinées, une France des terroirs d’excellence, des batailles gagnées par des élus et des chefs d’entreprise passionnés, une France des « petites collectivités » qui se bougent pour faire changer les choses.

Cet espoir, cette valorisation, viendront du sentiment d’être dignement représentés.Pour les connaître depuis près de 20 ans, pour travailler avec eux de longue date, j’ai la conviction que Jean-Jacques de Peretti et François Roussel sauront, mieux que quiconque, nous représenter et faire entendre la voix de nos territoires.

Franck Duval

 

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