L’avenir de nos enfants est en cause

Les élections municipales à peine passées, le Ministère de l’Education Nationale n’a pas tardé à faire tomber le couperet, exprimant son intention de procéder à la fermeture de deux classes sur Sarlat et donc à la suppression de deux postes d’enseignant. La mobilisation de tous nous évite, pour l’instant, le pire.

Une question simple mérite d’être posée en préambule : comment l’intérêt de l’enfant est-il pris en compte ? Est-il également normal qu’à l’âge où sont assimilés les savoirs fondamentaux -lire et compter- on puisse dénombrer jusqu’à 33 enfants par classe. Dans ces conditions quels temps sont consacrés aux élèves en difficulté ?? Peut-on imaginer déplacer arbitrairement des enfants d’une école vers une autre, parfois très éloignée du domicile pour des élèves en bas âge.Autant d’arguments qui plaidaient en faveur du maintien de la classe de la Canéda et de celle de Jean Leclaire que l’Education Nationale avait décidé de supprimer.La mobilisation du Maire et des élus municipaux, des parents d’élèves, des enseignants mais aussi des personnels des écoles, aura au final permis de sauver la classe de la Canéda.

Reste la classe de l’école Jean Leclaire pour laquelle le Maire réunit tous les éléments juridiques de nature à engager une procédure contradictoire avec l’Etat afin de préserver cette école de centre-ville qui pourrait sinon être rendue très fragile à l’avenir.

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